Hello tout le monde ! Vous allez bien ? le week-end s’est bien passé ?
Aujourd’hui je vais vous parler de trois manga, avec les suites de Dr Stone, Murcielago et Psycho Bank. J’ai été assez surpris pas les différentes qualités de chacun, car certains se sont révélés exceptionnels, et d’autres plus basiques. Et croyez-moi, ce n’est pas les plus populaires qui sont forcément les meilleurs 😉
Dr Stone Tome 8
Chroniques des tomes précédents
Déjà le huitième volume de Dr Stone ! cela passe trop vite, j’ai l’impression que c’était hier que commençait ce manga ! Il faut dire que le rythme va à cent à l’heure dans ce tome, et que forcément, cela aide beaucoup à ne pas voir passer le temps ^^
Pour autant, il ne faut pas se fier au rythme, car l’histoire en elle-même fait un peu du surplace depuis le tome précédent. La guerre contre l’empire de Tsukasa est imminente, mais ça fait quand même deux ou trois tomes qu’on nous dit ça. Je trouve que parfois ce manga en fait un peu trop, comme ici, la course-poursuite avec Homura, puis sa capture, puis encore une course-poursuite, pour au final la capturer définitivement. On aurait pu s’éviter un chapitre entier et aller plutôt à l’essentiel.
L’action est toujours présente mais pas uniquement, puisque ça y est, on revoit enfin Taiju et Yuzuriha ! C’est vraiment agréable de revoir ces deux personnages-là, j’ai trouvé dommage que leur séparation avec Senku dure aussi longtemps (cela fait un an déjà). J’espère qu’après la guerre, ils repartiront dans le royaume de la science en compagnie de Senku.
La lecture de ce tome est vraiment plaisante et sans aucune difficulté, mais comme c’est le cas depuis le tome précédent, je trouve que tout est trop facile et que tout va trop vite. Senku trouve toujours toutes les solutions, il a toujours un, voir dix coups d’avance, et de fait, le titre perd un peu en crédibilité. Alors, certes on est sur du shonen classique, et forcément le héros est le plus balèze, mais quand même. Je trouve que parfois c’est trop tiré par les cheveux et que Senku fabrique trop de chose en un claquement de doigts (on en parle du tank ?). De plus, il y a comme par hasard, autour du village, toutes les ressources nécessaires pour n’importe qu’elle création, c’est pratique non ?
Bref, ce huitième tome est toujours aussi fun a lire, il n’y a pas de prise de tête, mais j’espérais un peu plus, il y avait moyen de faire mieux, avec quelque chose de plus approfondi. Ça reste une bonne lecture, mais une lecture détente avant tout, et pas le renouveau du shonen comme on l’espérait. Un syndrome The Promised Neverland ? Possible…
Murcielago Tome 5
Chroniques des tomes précédents
Ce manga ne cesse de me surprendre et dans le bon sens du terme ! Si au départ, j’avais été emballé par le coté décalé du titre et par l’imprévisibilité et la folie de Kuroko, il fallait quand même attendre de voir des arcs plus sérieux. Et très vite, ils étaient arrivés, avec en point d’orgue celui de la secte des Roses Vierges dans le tome précédent. Mais avec ce cinquième volume, on passe clairement un cap dans le manga, avec une intrigue bien plus sérieuse !
Si dans l’arc de la secte des Roses Vierges la tension était palpable et l’horreur assez présente, il y avait toujours le coté pervers et aguicheur de Kuroko qui permettait de dédramatiser les situations, qui pourtant étaient tragiques. Ici, ce n’est plus le cas, on a vraiment eu l’impression d’être dans un pu thriller, puisque l’on enquête sur des morts mystérieuses de petites filles.
Le ton est donné, les planches sont tristes et dures à la fois, et Kuroko se montre de fait plus sérieuse. Même si parfois dans sa tête elle a quelques pensées perverses, ce n’est jamais pendant l’enquête, et encore moins avec les personnes en rapport avec les meurtres et les disparitions des fillettes. C’est un très bon point, car le mangaka prouve qu’il sait parfaitement gérer plusieurs situations, et qu’il parvient a renouveler son titre rapidement, en variant les intrigues.
Murcielago est un titre dont on n’entends peu parler, qui est toujours en cours au Japon avec déjà 15 tomes et qui se révèle vraiment de plus en plus excellent ! Je pense qu’après Bungo Stray Dogs, on tient sans doute là le meilleur titre des éditions Ototo !
Psycho Bank Tomes 3 et 4
Chroniques des tomes précédents
Et voici les deux derniers tomes de Psycho Bank, et une fois de plus c’est un vrai régal ! Ce manga n’a cessé de progresser en seulement quatre volumes ! Dans le tome 3 on a enfin découvert quel était le sombre passé du père de Mirai. Alors que ce dernier était parti pour aider Maiko dans son club de théâtre, le voilà qui se fait interroger par un inspecteur, qui semble avoir compris pas mal de choses.
Mais Mirai va vite se rendre compte que le produit qu’on lui a injecté, l’empêche de parler ou même d’écrire quoi que ce soit au sujet des Pyscho Cards. De plus, il va être attaqué par les assassins, qui n’hésiteront pas à blesser la malheureuse Maiko.
Au terme de plusieurs chapitres intenses, Mirai ne devra son salut qu’a Kageyawa qui avait tenté de le tuer dans l’un des tomes précédents. Mais les choses bougent du coté de l’Eminence grise, et les ennemis d’hier pourraient bien être les alliés d’aujourd’hui. Grace à Kageyawa, on va enfin apprendre ce qui entoure le passé de Mirai et de son père, et pourquoi ce dernier s’est fait assassiner.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le mangaka ne manque pas d’idées, car venir placer de la nano-technologie dans un récit déjà bien complet, c’était plutôt bien vu ! Tout au long des ces quatre tomes, on est allé de rebondissements en rebondissements tout en conservant un univers cohérent. Un peu comme il l’avait fait avec La main droite de Lucifer (fini en 6 tomes) on sent qu’il a su poser une trame dès le départ dans son manga, et qu’il savait parfaitement ou il allait !
C’est avec plaisir et un peu de peine que je termine cet excellent manga qu’est Psycho Bank, et dont on a pas assez entendu parler si vous voulez mon avis. Parfois, il n’est pas nécessaire d’en faire des tonnes pour livrer un récit structuré et cohérent, et Psycho Bank le prouve très bien ! Espérons qu’on revoit très vite ce mangaka, qui sait, avec le reboot de Saru Lock !
Et voilà pour cette nouvelle salve d’avis ! Comme je vous le disais en intro, je suis un peu surpris par Dr Stone, qui finalement n’arrive pas à hausser son niveau, et ce même si le manga est de qualité, il y avait moyen de faire mieux. Murcielago, est clairement mon coup de cœur de chez Ototo car il se sublime à chaque tome. Quand à Psycho Bank il se termine en apothéose !
Xander
Il me semblait bien que tu n’étais pas totalement conquis par Dr Stone. Me concernant, c’est toujours une de mes séries chouchou du moment, et je me jette sur chaque tome avec délice. Pour le moment, je suis 100% satisfait par cette lecture !
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J’ai adoré l’originalité du début (j’avais même noté 20/20 à l’époque) mais c’est vrai que là, ça devient un peu facile.
Je pensais qu’on aurait quelque chose de plus profond, plus serieux, et pas juste un truc délirant, surtout quand on connait les deux mangaka ^^
Après j’aime beaucoup et je le continue, mais comme pour TPN, il n’y a pas ce renouveau que je cherche.
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Oui, je peux comprendre. Je vois pas mal de monde qui a tendance à décrocher depuis qu’on est au royaume de la science.
Me concernant, je n’ai ressenti aucune lassitude, mais je trouve cette évolution bienvenue dans ce tome 8.
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Ah je ne décroche pas, c’est pas comme si le manga s’était voulu sérieux dès le départ, le concept étant déjà bien tiré par les cheveux.
Perso ça ne me lasse pas ^^
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Moi j’ai decroché de Dr stone au tome 4… mais ma fille est partie dessus à donf, du coup je suis ravis puisque c’est plutôt à elle que ce genre de manga s’adresse. Peut être faut il que j’envisage une lecture croisée avec elle pour le blog d’ailleurs… Bonne semaine!
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C’est vrai que c’est une lecture finalement assez tranquille et pas aussi révolutionnaire qu’elle le prétendait ^^
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pfff tu insistes avec ces 3 séries de mangas. Pour moi, c’est Murcielago qui tient le haut du pavé.
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Totalement ! Murcielago est excellent 😍😍
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