Résumé
Pour répondre aux dernières volontés de sa mère décédée, Ozora, étudiant japonais, s’envole pour l’Angleterre avec une lourde tâche: annoncer à ses anciens amis londoniens la mort de cette-dernière.
À l’occasion de ce voyage forcé en Europe, il découvrira tant de choses, à commencer par le secret de son frère, parti vivre en France il y a quelques années. Réalisant alors qu’il ignorait tout du passé de sa propre famille, Ozora débute une quête identitaire, de pays en pays, de rencontre en rencontre…
Mon avis
J’aime beaucoup les éditions Akata, qui ont une ligne éditoriale assez moderne et axée sur l’ouverture d’esprit. On y fait souvent de belles découvertes, comme Le mari de mon frère, Éclats d’âme, Orange, ou encore Whispering, les voix du silence.
Autant vous dire qu’avec Goodnight i love you on reste dans la même ambiance, avec des personnages torturés, qui cachent un profond malaise. Ici, nous allons suivre le jeune Ozora, un étudiant japonais dont la mère va mourir précipitamment. Dès les premières pages, le ton est donné, lorsque cette dernière lui annonce qu’elle est atteinte d’un cancer et qu’il ne lui reste plus que trois mois à vivre.
Mais au lieu de vouloir faire du larmoyant, le titre, passe rapidement ces étapes (en deux pages, les trois mois sont écoulés) et se concentre plutôt sur les dernières volontées de la défunte. En effet, elle a chargée son fils d’aller annoncer sa mort à une amie qui réside en Angleterre.
Un road trip initiatique à travers l’Europe
Peu enchanté par ce voyage, Ozora va quand même le faire, et pour cela, il pourra compter sur l’aide de son grand frère, qu’il n’avait plus vu depuis des années. Très rapidement, on va se rendre compte que c’est une famille brisée que nous découvrons. Leur père est parti quand ils étaient enfant, et un peu plus tard, c’est le grand frère qui a plié bagage pour aller vivre en France. Ozora s’est donc retrouvé seul avec sa mère, alors qu’il n’était qu’un enfant.
Il nourri donc une certain rancoeur envers son grand frère et cela va être la thématique principale de ce premier tome. Les deux frères vont apprendre à se connaitre, à se comprendre et peut-être à se pardonner. Il y a quelques mystères que je ne vous dévoilerais pas, mais qui sont plutot bien trouvés et qui lancent un grand intérêt pour le tome suivant.
Qui n’évite pas certains clichés
J’ai vraiment beaucoup apprécié cette lecture, même si j’ai eu quelques passages qui m’ont moins accrochés. Je pense notamment à la France vu par les japonais…Le grand frère d’Ozora vivant à Paris, on va y passer la quasi totalité du tome, et croyez moi, c’est un ramassis de clichés tous plus aberrants les uns que les autres. Mais bon, ça reste de l’ordre du détail, et ce n’est au final pas ça le plus important dans ce titre même si ça fait grincer des dents par moments ^^. Un mot sur les dessins qui ne sont pas toujours au même niveau. C’est un peu dommage car s’il y a de très belles planches qui font passer des émotions fortes, on a souvent l’impression que les cases sont bâclées. C’est sans doute une style voulu par le mangaka, mais bon, je préfère quand c’est plus clair, moins hachuré. Après, ici aussi, c’est une question de gout.
Bref, vous l’aurez compris, ce manga est une vraie découverte qui propose une histoire touchante et réaliste, avec des personnages ayant plusieurs degrés d’épaisseur. Le titre est terminé au Japon en 4 tomes, et le premier sort aujourd’hui-même dans toutes les bonnes librairies !
Ma note : 16/20
Et vous ? Aviez-vous déjà repéré ce titre ? L’attendez vous avec impatience ? Est-ce que la thématique de ce manga vous parle ? Dites nous tout, on compte sur vous, pour liker, commenter et partager cette chronique si elle vous a plu 🙂
*Article rédigé par Xander*
Il est déjà sur ma liste et tu ne fais que confirmer mon envie de le lire même si le côté un peu inégal des dessins me dérange. Merci pour la critique 🙂
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Au début ça dérange un peu, mais une fois passé le premier chapitre on s’y fait 😉
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*ne pas craquer* Déjà que ce titre m’intriguait, ça ne s’arrange pas après la lecture de ta chronique ! Même si de mon côté, ce sont plutôt les clichés qui me refroidissent un peu ^^
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C’est vrai que les clichés sur Paris et les français, c’était pas top, mais l’avantage c’est que dans le prochain tome il ne sera plus en France 🙂
Allez, craque :p
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Je vais sûrement craquer mais pas ce mois-ci, j’ai décidé d’être raisonnable *kof kof* (j’ai surtout déjà fait trop d’achats xD)
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Haha, raisonnable car pas le choix, je connais ça aussi xD
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C’est exactement ça… 😂
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Il n’y a pas l’air d’y avoir beaucoup de décor…et les clichés en plus…je pense attendre de voir quand les 4 tomes seront sortis ce que ça donne.
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Il n’y a pas toujours de décors en effet, mais quand il y en a ils sont très bien fait (genre la gare et le train)
Pour les clichés, c’est le gros point faible du titre, mais l’avantage c’est qu’il quitte la France dès la fin de ce tome, donc ça va ^^
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Et on va se taper les clichés des autres pays lol, je préfère attendre de voir comment se déroule les tomes suivants
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haha, je connais pas les autres pays, donc ça ira ^^
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A reblogué ceci sur Chamalloweet a ajouté:
Je découvre ne même temps !! Bien que présent sur les rayons de la librairie, je ne l’avais pas acheté ne sachant pas de quoi il en retourne.
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Il m’intéresse depuis l’annonce d’Akata, mais dis moi Xan quelle rapidité ! T’es allé direct le chercher en librairie, rentrer, le lire puis le chroniquer ?!
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Non, j’ai eu du bol de le recevoir hier en fait 🤣
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^^ oki
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Globalement on est du même avis 🙂
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Merci pour le partage (^-^)
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